Coopérer, c'est participer à une action commune.
C’est un mode de relations qui se base sur plusieurs hypothèses. Que faut-il à une équipe pour coopérer ? En lisant des écrits de Claude Steiner et Jacques Moreau (tous les deux analystes transactionnels), ils mettent en évidence plusieurs hypothèses. Je vous en partage un résumé. 1ère hypothèse : Pour coopérer, éviter la pénurieDans une logique de pénurie (qu’elle soit d’ordre financier, commercial, voire, même, psychologique), les acteurs se centrent en priorité sur les manques, ce qui risque de générer une logique de compétition voir de manipulation. Éviter la pénurie consiste à se placer dans une logique d’abondance, c’est-à-dire considérer qu’il existe une quantité suffisante de ce dont chacun peut avoir besoin venant de l’autre. La pénurie n'existe pas en ce qui concerne ce dont nous avons besoin. 2ème hypothèse : Reconnaître les besoins de chacunChacun de nous a des droits égaux quant à la satisfaction de ses besoins au sein de l’équipe et une égale responsabilité du processus de coopération. Chacun est responsable de la satisfaction de ses besoins. Cela impose de reconnaître l’autre au travers de ce qu’il est, au-delà de son identité professionnelle. L'étape supplémentaire demande d'apprendre à faire des demandes en fonction de ses besoins. 3ème hypothèse : Sortir du triangle dramatiqueIl s’agit de prendre conscience quand nous sommes dans le rôle de victime, sauveur ou persécuteur. Nous vous recommandons de ne pas prendre les besoins de l’autre en charge et de faire des demandes explicitent quand nous avons un besoin. Les jeux psychologiques sont le signe que les besoins de chacun ne sont pas satisfaits. 4ème hypothèse : Pas de jeux de pouvoirClaude Steiner donne la définition suivante des jeux de pouvoir : « un jeu de pouvoir est une transaction consciente ou une série de transactions dans lesquelles une personne tente d’exercer du contrôle sur le comportement d’une autre personne. » Les jeux de pouvoir s’opposent à la coopération. Par exemple, le mensonge et les secrets concernant la vie de l’équipe sont des formes de jeux de pouvoir. 5ème hypothèse : Évaluation du processus de coopérationIl s’agit d’évaluer, en continu, le processus de coopération, en définissant des règles d’évaluation de la coopération à chaque travail spécifique. Il s’agit également de définir une instance de régulation des désaccords et des règles pour traiter les problèmes de dysfonctionnement de la coopération. 6ème hypothèse : Avoir un mythe fondateur communJacques Moreau ajoute le mythe fondateur. Les mythes sont les légendes, les histoires associées au passé de l’entreprise ou du groupe. Ils servent à renforcer des valeurs et des croyances communes. Le mythe fondateur est l’un des aspects clés de la culture de groupe. La finalité est d’assurer la cohérence du groupe, la survie du groupe et la cohésion des membres. >>> Cet article vous parle! Je vous invite à laisser votre avis dans les commentaires. Vous voulez en savoir plus sur le sujet. Pour en savoir plus, Je vous invite à consulter notre catalogue de formations ou le coaching d'équipe. Votre interlocutriceLefevre Anne-Françoise - Intervenante en organisation |