Pour bien des gens, le fait de se mesurer aux autres ou de tenter de les surpasser correspond à un tabou. Pourtant, il est difficile de trouver une réunion de trois personnes ou plus dans laquelle la rivalité, l'émulation ou la concurrence n'existent pas. Que l'expérience subjective de la compétition prenne des formes évidentes ou indirectes, elle demeure bien réelle, toujours chargée d'émotions. La compétition est inhérente à la vie.Fondamentalement, la compétition est l'expression naturelle du désir d'exceller. Chaque être vivant cherche en effet à s'épanouir autant qu'il le peut dans les circonstances où il se trouve. La compétition est une des façons importantes dont se concrétise ce désir d'épanouissement. Elle contribue chez l'adulte à la création de nouvelles ressources et elle permet de s'adapter et de survivre lorsque les conditions deviennent difficiles. Cependant, elle a aussi des limites qui sont celles de la collectivité et du groupe. Cet épanouissement de chaque être vivant se définit à travers plusieurs facteurs. 1. Notre cadre de référenceLes enfants se comparent à leurs parents et à leurs aînés, ils cherchent à les imiter dans l'espoir d'acquérir les mêmes habiletés. Au fond, cette identification est une forme de compétition par imitation : on s'efforce d'agir comme un être qu'on admire dans l'espoir de parvenir à lui ressembler. La plupart du temps, on imite quelqu'un (manager, collègue, formateur...) de plus grand parce qu'on se considère moins développé que lui et parce qu'on aspire à devenir aussi épanoui. La compétition est à la fois avec l'autre (on cherche à l'égaler) et avec soi-même (on cherche à se dépasser). La compétition est une étape d'apprentissage. L'élément qui permet la passage vers la coopération est le contrat au sens de l'analyse transactionnelle. 2. Les contraintes de vie dans une organisationSi l'environnement de l'organisation est favorable, les acteurs de l'organisation et les équipes passeront en mode coopération à condition que le management favorise le développement de la maturité du groupe. Si ces conditions sont défavorables ou trop peu adéquates, elles mobilisent pour survivre. Il n'y a plus de coopération possible. 3. Les comportementsUn organisation pose le cadre, les contrats et facilite le contact afin de favoriser la coopération. Cependant, chacune a son histoire. Les possibilités et les limites définies par l'organisation n'ont pas d'importance sans le comportement des personnes dans le groupe. Ce sont les actions que chaque individu choisit de poser qui déterminent le résultat final. >>> Cet article vous parle! Je vous invite à laisser votre avis dans les commentaires. Clesaul accompagne les processus de mise en intelligence collective et le management a faciliter la coopération dans les équipes. Découvrez notre offre d'accompagnement et de formations. Votre interlocutriceLefevre Anne-Françoise - Intervenante en organisation |